mercredi 31 octobre 2018

RCA, difficile accès à l’eau potable



En République Centrafricaine, malgré un important réseau hydrographique, l’accès à l’eau potable reste l’une des principales préoccupations de la population. Le pays ne dispose que d’une seule société d’eau qui est la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA).
Pour preuve, la répartition de l’eau potable reste inéquitable. Les quartiers du sud, de l’ouest et du nord sont mal desservis. On assiste souvent pour les quelques rares quartiers alimentés, à des coupures intempestives de l’eau. Un quartier peut rester plusieurs jours sans eau.
La population se rue souvent sur l’eau de puits ou encore l’eau de quelques forages construits à la ceinture de la ville. La pénurie d’eau a aussi conduit aux soulèvements populaires. Des soulèvements parfois durement réprimés par la police.
 
Toutefois, dans sa politique de distribution d’eau à ses habitants, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, tente ces derniers temps de construire surtout des forages dans les provinces du pays.
Le difficile accès à l’eau potable n’est pas toujours l’apanage de la ville de Bangui. Dans la ville de Bozoum, explique le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher l’eau de source. Elles se réveillent à l’aube pour s’approvisionner de cette denrée presque malpropre à la consommation humaine. Des maladies liées à la consommation de ces eaux sont fréquentes dans cette ville ».
A Bambari (centre-est), la SODECA n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population en eau potable. A cela s’ajoute le nombre insuffisant de forages. La population est obligée de consommer l’eau des puits et des sources avec toutes les conséquences sanitaires possibles. La Croix Rouge Française et l’ONG Triangle Humanitaire souhaitent apporter leur soutien en donnant de l’eau potable.
« Pour la ville de Kaga Bandoro (nord), on compte moins de 20 bornes fontaines. 3 ou 4 quartiers peuvent posséder une seule borne fontaine. Les femmes sont obligées de se ruer sur les sources, l’eau des marigots ou de la rivière avec tous les risques sanitaires », raconte le correspondant de Radio Ndeke Luka.
Trouver de l’eau potable à Bria (nord-est) est aussi un parcours de combattant. La ville ne dispose que de 8 pompes manuelles. Selon les chiffres des services hospitaliers, 0,1% de la population accède à l’eau potable. L’eau courante est inexistante.
Selon les sources de Radio Ndeke Luka, « ce dysfonctionnement vient du fait que lors des affrontements sanglants en septembre 201, entre les principales ethnies de cette région que sont les Ronga et les Goula, plusieurs puits ont été fermés. Certains belligérants ont préféré jeté les cadavres dans les puits pour effacer les traces des crimes commis ».
La planète célèbre ce 22 mars 2012, la  journée mondiale de l’eau sur le thème « Sécurité de l’eau et de l’alimentation ». Cette journée a été recommandée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement en 1992, et exécuté pour la première fois le 22 Mars 1993.
A travers cette journée, les Nations Unies ont voulu attirer l’attention du public ainsi que les dirigeants  sur l’importance de l’eau et soutenir la gestion durable des ressources en eau douce.En République Centrafricaine, malgré un important réseau hydrographique, l’accès à l’eau potable reste l’une des principales préoccupations de la population. Le pays ne dispose que d’une seule société d’eau qui est la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA).
Pour preuve, la répartition de l’eau potable reste inéquitable. Les quartiers du sud, de l’ouest et du nord sont mal desservis. On assiste souvent pour les quelques rares quartiers alimentés, à des coupures intempestives de l’eau. Un quartier peut rester plusieurs jours sans eau.
La population se rue souvent sur l’eau de puits ou encore l’eau de quelques forages construits à la ceinture de la ville. La pénurie d’eau a aussi conduit aux soulèvements populaires. Des soulèvements parfois durement réprimés par la police.
Toutefois, dans sa politique de distribution d’eau à ses habitants, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, tente ces derniers temps de construire surtout des forages dans les provinces du pays.
Le difficile accès à l’eau potable n’est pas toujours l’apanage de la ville de Bangui. Dans la ville de Bozoum, explique le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher l’eau de source. Elles se réveillent à l’aube pour s’approvisionner de cette denrée presque malpropre à la consommation humaine. Des maladies liées à la consommation de ces eaux sont fréquentes dans cette ville ».
A Bambari (centre-est), la SODECA n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population en eau potable. A cela s’ajoute le nombre insuffisant de forages. La population est obligée de consommer l’eau des puits et des sources avec toutes les conséquences sanitaires possibles. La Croix Rouge Française et l’ONG Triangle Humanitaire souhaitent apporter leur soutien en donnant de l’eau potable.
« Pour la ville de Kaga Bandoro (nord), on compte moins de 20 bornes fontaines. 3 ou 4 quartiers peuvent posséder une seule borne fontaine. Les femmes sont obligées de se ruer sur les sources, l’eau des marigots ou de la rivière avec tous les risques sanitaires », raconte le correspondant de Radio Ndeke Luka.
Trouver de l’eau potable à Bria (nord-est) est aussi un parcours de combattant. La ville ne dispose que de 8 pompes manuelles. Selon les chiffres des services hospitaliers, 0,1% de la population accède à l’eau potable. L’eau courante est inexistante.
Selon les sources de Radio Ndeke Luka, « ce dysfonctionnement vient du fait que lors des affrontements sanglants en septembre 201, entre les principales ethnies de cette région que sont les Ronga et les Goula, plusieurs puits ont été fermés. Certains belligérants ont préféré jeté les cadavres dans les puits pour effacer les traces des crimes commis ».
La planète célèbre ce 22 mars 2012, la  journée mondiale de l’eau sur le thème « Sécurité de l’eau et de l’alimentation ». Cette journée a été recommandée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement en 1992, et exécuté pour la première fois le 22 Mars 1993.
A travers cette journée, les Nations Unies ont voulu attirer l’attention du public ainsi que les dirigeants  sur l’importance de l’eau et soutenir la gestion durable des ressources en eau douce.

mardi 30 octobre 2018

Centrafrique : la pollution plastique et nous ?


Centrafrique : la pollution plastique et nous ?

 
Dans la vile de Bangui
A la veille de la Journée Mondiale de l’Environnement qui est célébrée ce 5 juin, des quartiers de Bangui ont été inondés après une pluie diluvienne : Des maisons écroulées et des familles en détresse ont lancé un SOS à la Croix Rouge Centrafricaine. Face à la dégradation de notre environnement par des actions anthropiques, le thème de cette Journée : « Combattons la pollution plastique! » nous interpelle-t-il ?
 
Bangui à l’instar de certaines grandes villes du monde croule sous le poids des plastiques non dégradables avec leurs conséquences. Des ustensiles ménagers (sauts, bidons, assiettes, gobelets,), des meubles, des emballages jetables, bouteilles, gadgets, des chaussures, … tous en plastique sont consommés et jetés à la poubelle.
Dans ce pays qui n’a aucun organisme de recyclage de déchets, même si l’on ne dispose pas de données sur le taux du plastique jetable dans les déchets en Centrafrique, il faut relever que ces matériaux posent de grand problème environnemental qui a des incidences :« la hausse continue des émissions de gaz à effet de serre provoque un changement climatique aux conséquences incalculables pour la santé, l’agriculture, la biodiversité qui est en déclin et menacée par la pression sur les écosystèmes, ou les océans dont la pollution est croissante, notamment par les déchets plastiques », a indiqué le Quai d’Orsay sur son site. 
Selon les experts, ces plastiques faits à base de pétrole,  peuvent durer 200-500 ans. Ils ruinent le sol, polluent surtout l’eau que les êtres vivants consomment, et enfin ils détruisent l’écosystème. Dans son rapport, l’ONU signale que le plastique « contamine les sols et l’eau avec des particules de microplastiques dont certaines ont été retrouvées jusque dans le sel de table commercial ». Cette enquête a révélé aussi que « 90% de l’eau en bouteille et 83% de l’eau du robinet contiennent des particules de plastique ».
AU bord de l’Oubangui. Image: Jordan
Ces matières plastiques sont aussi dangereuses lorsqu’elles sont brûlées dans la nature, c’est ce que nous constatons surtout en saison sèche, pire dans l’autre saison, elles bouchent des canalisations par l’absence d’un plan d’assainissement et de ramassage des déchets.
Que faire pour protéger l’environnement et les effets drastiques du plastique ?
Toujours d’après le rapport de l’ONU cité plus haut, « environ 5.000 milliards de sacs en plastique sont consommés dans le monde chaque année, soit presque 10 millions par minute » et si rien n’est fait d’ici 2050, « on comptera environ 12 milliards de tonnes de déchets plastiques dans les décharges et l’environnement ». En Afrique, 4,4 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les mers et océans chaque année, a précisé l’ONU en 2010. Ces chiffres alarmistes interpellent l’humanité à la prise de conscience et montrent l’ampleur de l’enjeu.
Images: Jordan
Face à cette pollution qui menace notre existence surtout pour la République Centrafricaine où le système de santé est confronté à de multiples problèmes, des dispositions doivent être prises rapidement.
Image: Jordan
D’abord, le pouvoir public devra penser à la gestion écologique des déchets, mais cela sera insuffisant car le recyclage ne résout pas totalement le problème. L’on peut aussi suivre l’exemple de certains pays africains à l’instar du Rwanda qui est admiré d’être « le seul au monde avec zéro sac plastique »  en interdisant depuis 2004 l’usage du sachet plastique. Cette mesure devra s’accompagner par des campagnes de sensibilisation et d’éducation citoyenne aux travaux communautaires.
En mai 2018, l’Association Jeunesse Active pour un developpement Durable , l’auteur de certaines de ces photos a initié une campagne contre l’insalubrités provoquées par des poubelles en publiant les images sur Facebook. Son opération a été un succès car, ces tas immondices ont été enlevées par la Mairie et des citoyens se sont mobilisés.
 
Jordan SYMBO

Sensibilisation à la filière bois locale


Sensibilisation à la filière bois locale: une campagne initiée par association Jeunesse Active Pour Un Development Durable Centrafrique

Couper un arbre pour faire vivre la forêt
Il faut dire que les sociétés forestières bénéficient d’une production de qualité qu’ils valorisent sous de nombreuses formes, au travers de produits traditionnels mais aussi innovants. Si les châssis, portes, meubles, éléments de construction, emballages, jouets, boissellerie et autre bois de chauffage sont bien ancrés dans les traditions de la filière bois, d’autres produits apparaissent sur le marché et offrent autant de nouveaux débouchés à nos essences locales : terrasses et bardages en chêne ou en hêtre, éléments de construction assemblés sans clous ni colle ou profilés lamellés collés destinés à la production de châssis.
 
Le bois idéal : du bois local !
Trop souvent encore, nous voyons nos précieuses ressources forestières prendre la direction de contrées lointaines à l’état brut. Elles y sont transformées avant de nous revenir sous forme de produits finis ou semi-finis. La transformation locale permet donc de conserver sur notre territoire la valeur ajoutée, les emplois et un savoir-faire qui serait difficile à reconstruire s’il venait à disparaître. Sans mentionner l’impact positif pour le climat des conteneurs qui ne prendront pas la mer jusqu’à l’autre bout du monde… et retour !
Avec le soutien de la JADD/RCA
Cette campagne de sensibilisation à la filière bois s’inscrit dans le cadre général du gouvernement », qui contient un ensemble de mesures concrètes articulées autour de cinq thèmes identifiés comme prioritaires par une étude.
La campagne fait partie du 2e thème, intitulé « Mieux faire connaître les produits Forestière ». Plus précisément, il s’agit de développer et de soutenir la filière bois en sensibilisant les consommateurs quant à l’importance du bois et de la filière bois.
Loin d’être une action isolée, cette campagne fait donc partie d’un ensemble d’actions complémentaires et concertées soutenues par le Gouvernement, principalement par le Ministre de l’environnement.
Aujourd’hui, une trentaine d’entreprises ont rejoint cette initiative, elles arborent fièrement la pastille rouge sur leurs produits, emballages, supports publicitaires et site Internet. Et si, désormais, vous y étiez, vous aussi, attentifs ?

 

REGLEMENT INTERIEUR



 

 

 

 

 

                       REGLEMENT INTERIEUR

 
 
 
 

 

 

Article 1 : Chaque membre du Comité Directeur rend compte de ses activités et est tenu personnellement responsable de la bonne exécution de ses attributions. La concertation entre les membres du Comité Directeur est une donnée constante de leur action collective, tout comme l’esprit d’équipe dont la vie du bureau doit être emprunt.

Article 2: Les litiges au sein de l’association sont gérés par le comité directeur et par assemblée générale en dernier ressort.

Article 3: Tous les cas qui ne sont pas prévus par  le règlement intérieur ni par les statuts et qui toucheraient à la vie de l’association sont portés devant le comité directeur et en cas de besoin devant l’assemblée générale.

Article 4: Tous les membres de l’association sont chargés du respect, de la diffusion et de l’explication du présent règlement intérieur.

Article 5 : Le présent règlement intérieur peut être modifié en tant que de besoin en                   Assemblée Générale sur proposition du Comité Directeur

 

 

 

Ainsi fait et délibéré en Assemblée Générale à Bangui, le 14 juin 2014

 

     Le Secrétaire général                                               Le Président du Bureau exécutif

                                                                                                                                                                                                          

                            Grace NDARABALET                                                   Jordan SYMBO GBELI NGAINEKOME

 

 

lundi 29 octobre 2018

STATUT


 

 

 

 

STATUT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Article 1er : Constitution


Il est fondé, entre les personnes désirant œuvrer dans le sens de l’objet défini ci-après et qui adhèrent aux présents Statuts ou qui pourraient y adhérer par la suite, une association régie par la loi n°61-233 du 27 Mai 1961 portant statut des associations en République Centrafricaine.

Article 2 : Dénomination


L’association visée à l’article premier a pour nom « Jeunesse Active  pour un Développement Durable ». Elle a pour sigle J.A.D.D. De manière usuelle, l’acronyme et le terme JADD seront utilisés pour désigner l’association.

Article 3 : Siège social


Le siège est fixé à Bangui. Il pourra être transféré sur tout autre lieu du territoire national  par décision de l’Assemblée Générale.

Article 4 : Objet


1. JADD existe dans le but d’œuvrer pour l’émergence d’une jeunesse consciente engagée pour le développement durable.

2. Elle se dégage de toute appartenance politique, philosophique et religieuse. Elle ne poursuit aucun but lucratif.

Article 5 : Missions
L’association a pour missions spécifiques de :

-          Promouvoir l’éducation, la promotion du genre, le leadership et la participation des jeunes

-          Œuvrer pour la préservation des ressources et la protection de l’environnement

-          Réduire la pauvreté et la vulnérabilité des populations à travers la sensibilisation, l’information, la formation et l’implémentation des projets pour améliorer leur bien-être

-          Promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat, l’autonomisation des jeunes et leur participation active dans tous les aspects de la vie.

-          Lutter contre la propagation des endémies et pandémies

-          Forger des attitudes, des valeurs et des comportements responsables afin de promouvoir la bonne gouvernance et de lutter contre la corruption

-          Promouvoir l’esprit de bénévolat et de volontariat

Article 6 : Durée


La durée de vie de l’ASSOCIATION est illimitée.



Article 7 : Adhésion

Toute personne physique, jouissant de ses droits civiques et moraux, désireuse d’apporter une contribution volontaire au développement durable et à la jeunesse et adhérant aux présents statuts, peut solliciter son adhésion à la JADD auprès du Bureau Exécutif National.

Après observation et avis favorable, l’intéressé sera invité à verser son droit d’adhésion et se faire inscrire sur la liste des membres.

Article 8 : Les qualités de membre

L’association se compose de :

-          membres fondateurs,

-          membres actifs,

-          membres bienfaiteurs,

-          et membres d’honneur.

1.    Est membre fondateur, toute personne ayant pris part à l’assemblée générale constitutive et dont le nom figure dans le Procès-Verbal ;

2.    Est membre actif, toute personne régulièrement enregistrée, à jour de ses cotisations et participant activement aux activités de l’association ;

3.    Est membre bienfaiteur, toute personne qui, sans être membre de l’association, s’engage à lui apporter son soutien matériel, moral, financier et technique dans la réalisation de ses objectifs 

4.    Est membre d’honneur, toute personne reconnue comme telle par l’Assemblée Générale pour ses services rendus ou ses actions en faveur de l’association.


Article 9 : Perte de la qualité de membre

La qualité de membre se perd par :

-          Démission

-          Exclusion /Radiation

-          Décès

Article 10 : Démission

Tout membre désireux de se retirer de l’association doit adresser une lettre motivée au Bureau Exécutif National qui en informe l’Assemblée Générale pour validation. Toutefois l’Assemblée Générale se réserve le droit de refuser la démission d’un membre.


Article 11 : Radiation / Exclusion

1.    Tout membre jugé coupable d’une faute grave est passible d’exclusion et de radiation lors d’une assemblée générale à la majorité des ¾ des membres présents.


2.    Tout membre exclu, radié ou démissionnaire perd tous ses droits à l’égard de l’association et ne pourra réclamer aucun remboursement.

Par contre, il doit au préalable s’acquitter de ses dettes envers l’association qui, dans le cas contraire, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires.

 

 

TITRE III : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT


 

ARTICLE 12 : Les organes de l’association

Les organes régissant l’association sont :

-          L’Assemblée Générale (AG)

-          Le Bureau Exécutif National (BEN)

-          Le commissariat aux Comptes (CC)


Chapitre I : L’Assemblée Générale


L’Assemblée Générale est l’organe suprême de l’association. C’est le principal organe de délibération.


Article 13 : Composition


1. L’Assemblée Générale est composée des Membres Actifs, et des Membres Fondateurs. Ils disposent du droit de vote délibératif.

2. Les Membres d’Honneur, les Membres bienfaiteurs  peuvent être invités à participer aux Assemblées Générales. Ils disposent d’une voix consultative.

3. Des observateurs peuvent être invités à l’Assemblée Générale sur décision du Bureau Exécutif National.

Article 14 : Périodicité


L’AG se réunit en session ordinaire une fois l’an sur convocation du président du Bureau Exécutif National qui fixe les contours et en informe les membres au moins 30 jours à l’avance.

Elle peut toutefois se réunir en session extraordinaire lorsque les conditions l’exigent sur convocation du Président du Bureau Exécutif ou sur demande motivée des 2/3 au moins des membres.

Article 15 : Décisions de l’Assemblée Générale.

L’Assemblée Générale prend des décisions à la majorité simple de ses membres soit à main levée, soit par acclamation, soit au scrutin secret. Ces décisions sont souveraines et ne peuvent être remises en cause que par une autre Assemblée Générale régulièrement convoquée suivant les statuts.


Article 16 : Quorum et vote

Seuls les membres qui ont payé leur droit d’adhésion et à jour de leur cotisation ont le droit de vote et de parole.

L’Assemblée générale ne peut valablement délibérer que si le quorum des deux tiers (2/3) des membres est atteint.

Dans le cas contraire, une Assemblée Générale sera convoquée dans les quinze (15) jours qui suivent et pourra délibérer quelques soit le nombre des présents.

Les délibérations de l’Assemblée Générale sont consignées dans les procès-verbaux signés conjointement par le président et le secrétaire général.
 

Article 17 : Compétence  et attribution de l’Assemblée Générale

L’Assemblée Générale est compétente pour :

-       Définir la politique générale de l’association

-       Elire le Président et les  commissaires aux comptes et mettre fin à leur fonction.

-       Approuver et amender les statuts et règlements intérieurs et procédure en cours.

-       Entendre et se prononcer sur les rapports de gestion, d’administration,  les situations financières  de l’Association présentés par le Bureau Exécutif National.

-       Approuver les admissions et les exclusions sur proposition du BEN

-       Approuver le programme d’activités du Bureau Exécutif

-       Approuver le taux des cotisations et des droits d’adhésion

-       Discuter et approuver le bilan et le compte de l’exercice clos présentés par la Présidence

-       Examiner et  prendre toutes les décisions nécessaires sur toutes les questions soumises par le Bureau Exécutif ainsi que toutes autres questions pouvant représenter un intérêt pour l’Association.

-       Prendre toute décision nécessaire au bon fonctionnement de l’association.

-       Entériner la destitution d’un Administrateur qui n’agit pas pour le bien de l’l’association et le remplacer éventuellement

-       Remplacer certains Administrateurs à la suite d’une vacance de poste ;

-       Statuer sur toute question de nature à compromettre l’existence de l’ l’association ;

-       Dissoudre l’association et nommer éventuellement le ou les liquidateurs de l’ l’ASSOCIATION ;

Chapitre II : Bureau Exécutif


Le Bureau Exécutif est l’instance d’exécution de l’ASSOCIATION.

Article 18 : Composition


Le Bureau Exécutif National est composé de:

·         Un (01) Président Exécutif qui dirige et coordonne les activités du Bureau Exécutif ;

·         Un (01) Vice-président chargé de la planification

·         Un (01)Secrétaire Général et son Adjoint(01)

·         Un (01) Trésorier et son adjoint (01)

·         Des chargés de Communication ;

·         Des chargés de commission ou d’organes subsidiaires


Article 19 : Attribution du BEN


Il est l’organe de gestion quotidienne de l’association. Il applique les décisions de l’Assemblée Générale.

Il a pour mission d’œuvrer à la bonne marche de l’association entre autre en :

-       Coordonnant les activités de l’association et veiller à l’application des statuts et du règlement intérieur ;

-       Elaborant toutes les propositions à soumettre à l’Assemblée Générale ;

-       Fournissant un rapport d’activités annuel à l’Assemblée Générale ;

-       Concevant les projets et les dossiers de demande de financement.

 

Article 20 : Réunions


Le Bureau Exécutif se réunit une fois par mois à compter de sa mise en place et autant de fois que le besoin se fera sentir sur convocation du Président du Bureau Exécutif.

Article 21 : Révocation et Vacances de Poste


 1. Tout membre du bureau exécutif en cas d’incompétences ou d’absence répété sans justification  ou manquement à sa mission peut être révoqué.

2. En cas de vacances ou de révocation, les Membres du Bureau Exécutif manquants seront remplacés par de nouveaux Membres désignés par le Président du Bureau Exécutif.

3. Les pouvoirs des Membres du Bureau Exécutif nommés à la suite d’une vacance de poste ou d’une révocation prennent fin à la période où devrait normalement expirer le mandat des Membres du Bureau Exécutif remplacés.

Chapitre III : Commissariat aux Comptes                        


Article 22 : Composition


Pour garantir la bonne tenue de la comptabilité, et pour avoir un avis sur la gestion de l’Association, l’Assemblée Générale élit, dans les mêmes conditions que celles du Président du Bureau Exécutif, deux (02) Commissaires aux comptes pour une durée de trois (03) ans. Ils sont rééligibles.

Article 23 : Attributions


1. Les Commissaires aux Comptes sont chargés de contrôler la gestion financière du Bureau Exécutif. De manière générale, ils :

      contrôlent la régularité, la sincérité et la fiabilité des comptes de l’Association ;

      étudient les pièces comptables ;

      réalisent des enquêtes directement auprès des Membres, des Administrateurs et des partenaires ;

      formulent des remarques et des propositions sur les comptes et les documents vérifiés, principalement dans un rapport de synthèse remis à l’Assemblée Générale ;

      peuvent conseiller le Bureau Exécutif sur des problèmes de gestion financière et de procédures administratives ;

      peuvent, à tout moment, vérifier l’état de la caisse et faire des investigations.

2. Les Commissaires aux Comptes remplissent leurs missions dans le cadre général des lois en vigueur. A cet effet, les livres, la comptabilité et généralement toutes les écritures doivent être communiqués à toutes réquisitions.

3. En cas de révocation ou de vacances de poste d’un ou des commissaires au compte l’AG se réunit en session extraordinaire pour en élire de nouveaux.

TITRE IV : ELECTIONS


Article 24 : Le mode de scrutin

1.       Les élections se déroulent au scrutin majoritaire absolu (moitié des votants +1)  pour le président. Dans le cas où cette majorité n’est pas atteinte un second tour sera organisé  entre les deux premiers candidats majoritaires au premier tour.

2.       Pour les commissaires au compte les élections se déroulent au scrutin à la majorité relative.

Article 25 : le Comité Electoral

L’Assemblée Générale désigne un comité ad ‘hoc dont les membres sont hors de l’association pour la conduite des élections au moins deux (02) mois avant la fin de l’exercice et la date de l’Assemblée Générale.

 
Article 26 : Dépôt de candidature

Les candidatures aux postes de président et de commissaires aux comptes doivent être déposées et enregistrées auprès du comité ad hoc désigné par l’Assemblée Générale.


TITRE V : RESSOURCES ET SYSTEME  FINANCIER


 

Article 27 : Ressources


1. Les ressources de l’ASSOCIATION sont constituées :

      des droits d’adhésion ;

      des cotisations ;

      des produits des activités à caractère caritatif organisées par l’ASSOCIATION ;

      des recettes d’activités diverses ;

      des subventions des agences de coopération et autres partenaires au développement ;

      des dons, legs ;

      de toutes autres ressources non interdites par la législation et la réglementation en vigueur.

2. Les dons, apports et subventions ne doivent pas aliéner l’indépendance financière, la liberté d’action et les buts de l’Association.

Article 28 : Dépôt des fonds


Les fonds de l’Association sont déposés sur des comptes au nom de l’Association dans des banques ou des établissements financiers agréés par l’État de Centrafrique et approuvés par l’Assemblée Générale.

Article 29 : Ouverture de comptes et Mouvements financiers


L’ouverture des comptes, les paiements et les retraits de fonds doivent comporter la signature de deux des trois (03) personnes suivantes :

      celle du Président du Bureau Exécutif;

      celle du secrétaire générale 

      Celle du Trésorier.



Article 30 : Moyens d’action


Pour la réalisation de ses objectifs, l’Association utilisera tous les moyens autorisés par la loi et se donne comme moyens d’actions notamment :

      L’implémentation des projets sur le terrain

      des salons, conférences, journées portes ouvertes, séminaires, foras participatifs, panels, ateliers et tables rondes ;

      des campagnes de sensibilisation, de formation et d’information de la population ;

      des débats publics télévisés ou radiodiffusés ;

      des articles de presse ;

      des magazines et bulletins d’informations ;

      des cours, sessions de formations et séances d'informations de ses membres ;

      des plaidoyers et négociations informelles ;

      des jeux éducatifs et des concours ;

      des enquêtes, études, analyses et sondages ;

et tout autre moyen d’actions visant à renforcer l’objet de l’Association.

Article 31 : Représentation de l’Association


Toute représentation de l’Association doit être dûment mandatée par le Bureau Exécutif.

Article 32 : Communications publiques


Les Membres de l’Association ne sont pas autorisés à faire des déclarations au nom de l’Association. Ils ne peuvent débattre que des questions factuelles. Seul l’avis du  Président du Bureau Exécutif ou du Vice-président engage officiellement l’Association.

Article 33 : Correspondances


Toute correspondance doit, pour engager l’Association, être signée par le Président du Bureau Exécutif ou du Vice-président.

Article 34 : Gratuité des fonctions et Remboursement de frais


Les Membres de l’Association travaillent sous le sceau du bénévolat et du volontariat. Ils ne perçoivent donc aucune rétribution pour les fonctions qui leur sont conférées par l’Association. Toutefois l’Assemblée Générale fixe le taux de remboursement des frais engagés par les Membres de l’Association dans l’accomplissement normal de leurs fonctions.

Article 35 : Durée de l’exercice financier


L’exercice financier commence le 1er janvier et prend fin le 31 décembre de l’année civile en cours.

Article 36 : Déontologie


Si l’Association est amenée à réaliser des missions pour un tiers (pouvoirs publics ou privé…) par contrat ou convention, elle doit veiller à rester dans le cadre de son objet social, à éviter les formes de concurrence déloyale par rapport à d’autres associations ou organisations et à favoriser le partenariat et l’information réciproque avec les autres associations concernées par le même sujet ou agissant sur le même territoire.

Article 37 : Modification des Statuts et du Règlement Intérieur


Les modifications des Statuts et du Règlement Intérieur sont décidées par l’Assemblée Générale à la majorité des deux-tiers (2/3) des Membres présents.

Article 38 : Affiliation


L’Association peut s’affilier à toute autre organisation œuvrant en faveur du Développement Durable ou poursuivant des buts similaires ou connexes.

Article 39 : Dissolution


La dissolution de l’Association est prononcée par une décision de l’Assemblée Générale ou par la démission de tous les Membres. Les questions relatives à la dissolution sont adoptées à la majorité des quatre cinquième (4/5) des Membres de l’Assemblée Générale, présents.

 

Article 40 : Liquidation


En cas de dissolution, l’Assemblée Générale statue sur la dévolution du patrimoine de l’Association. Elle désigne la ou les personnes morales, privées ou publiques, reconnues de bienfaisance ou d’utilité publique ou poursuivant des buts similaires qui recevront l’actif net subsistant. Elle nomme un ou plusieurs liquidateurs, Membres ou non Membres de l’Association, qui seront investis, à cet effet, de tous les pouvoirs nécessaires.


Article 41 : Règlement Intérieur


Un Règlement Intérieur fixera les modalités d’application des présents Statuts. Il est destiné à fixer les divers points non prévus par les Statuts, notamment ceux qui ont trait à l’administration interne de l’Association et aux règles de conduite des Membres. Il revêtira un caractère obligatoire pour tous les Membres de l’Association.

 

Fait et adopté à Bangui, le  08 Juin 2014.

                                                                                                                                    

     Le Secrétaire général                                               Le Président du Bureau exécutif

                                                                                                                                                                                                          

                             Grace NDARABALET                                                   Jordan SYMBO GBELI NGAINEKOME

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