mercredi 31 octobre 2018

RCA, difficile accès à l’eau potable



En République Centrafricaine, malgré un important réseau hydrographique, l’accès à l’eau potable reste l’une des principales préoccupations de la population. Le pays ne dispose que d’une seule société d’eau qui est la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA).
Pour preuve, la répartition de l’eau potable reste inéquitable. Les quartiers du sud, de l’ouest et du nord sont mal desservis. On assiste souvent pour les quelques rares quartiers alimentés, à des coupures intempestives de l’eau. Un quartier peut rester plusieurs jours sans eau.
La population se rue souvent sur l’eau de puits ou encore l’eau de quelques forages construits à la ceinture de la ville. La pénurie d’eau a aussi conduit aux soulèvements populaires. Des soulèvements parfois durement réprimés par la police.
 
Toutefois, dans sa politique de distribution d’eau à ses habitants, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, tente ces derniers temps de construire surtout des forages dans les provinces du pays.
Le difficile accès à l’eau potable n’est pas toujours l’apanage de la ville de Bangui. Dans la ville de Bozoum, explique le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher l’eau de source. Elles se réveillent à l’aube pour s’approvisionner de cette denrée presque malpropre à la consommation humaine. Des maladies liées à la consommation de ces eaux sont fréquentes dans cette ville ».
A Bambari (centre-est), la SODECA n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population en eau potable. A cela s’ajoute le nombre insuffisant de forages. La population est obligée de consommer l’eau des puits et des sources avec toutes les conséquences sanitaires possibles. La Croix Rouge Française et l’ONG Triangle Humanitaire souhaitent apporter leur soutien en donnant de l’eau potable.
« Pour la ville de Kaga Bandoro (nord), on compte moins de 20 bornes fontaines. 3 ou 4 quartiers peuvent posséder une seule borne fontaine. Les femmes sont obligées de se ruer sur les sources, l’eau des marigots ou de la rivière avec tous les risques sanitaires », raconte le correspondant de Radio Ndeke Luka.
Trouver de l’eau potable à Bria (nord-est) est aussi un parcours de combattant. La ville ne dispose que de 8 pompes manuelles. Selon les chiffres des services hospitaliers, 0,1% de la population accède à l’eau potable. L’eau courante est inexistante.
Selon les sources de Radio Ndeke Luka, « ce dysfonctionnement vient du fait que lors des affrontements sanglants en septembre 201, entre les principales ethnies de cette région que sont les Ronga et les Goula, plusieurs puits ont été fermés. Certains belligérants ont préféré jeté les cadavres dans les puits pour effacer les traces des crimes commis ».
La planète célèbre ce 22 mars 2012, la  journée mondiale de l’eau sur le thème « Sécurité de l’eau et de l’alimentation ». Cette journée a été recommandée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement en 1992, et exécuté pour la première fois le 22 Mars 1993.
A travers cette journée, les Nations Unies ont voulu attirer l’attention du public ainsi que les dirigeants  sur l’importance de l’eau et soutenir la gestion durable des ressources en eau douce.En République Centrafricaine, malgré un important réseau hydrographique, l’accès à l’eau potable reste l’une des principales préoccupations de la population. Le pays ne dispose que d’une seule société d’eau qui est la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA).
Pour preuve, la répartition de l’eau potable reste inéquitable. Les quartiers du sud, de l’ouest et du nord sont mal desservis. On assiste souvent pour les quelques rares quartiers alimentés, à des coupures intempestives de l’eau. Un quartier peut rester plusieurs jours sans eau.
La population se rue souvent sur l’eau de puits ou encore l’eau de quelques forages construits à la ceinture de la ville. La pénurie d’eau a aussi conduit aux soulèvements populaires. Des soulèvements parfois durement réprimés par la police.
Toutefois, dans sa politique de distribution d’eau à ses habitants, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, tente ces derniers temps de construire surtout des forages dans les provinces du pays.
Le difficile accès à l’eau potable n’est pas toujours l’apanage de la ville de Bangui. Dans la ville de Bozoum, explique le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher l’eau de source. Elles se réveillent à l’aube pour s’approvisionner de cette denrée presque malpropre à la consommation humaine. Des maladies liées à la consommation de ces eaux sont fréquentes dans cette ville ».
A Bambari (centre-est), la SODECA n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population en eau potable. A cela s’ajoute le nombre insuffisant de forages. La population est obligée de consommer l’eau des puits et des sources avec toutes les conséquences sanitaires possibles. La Croix Rouge Française et l’ONG Triangle Humanitaire souhaitent apporter leur soutien en donnant de l’eau potable.
« Pour la ville de Kaga Bandoro (nord), on compte moins de 20 bornes fontaines. 3 ou 4 quartiers peuvent posséder une seule borne fontaine. Les femmes sont obligées de se ruer sur les sources, l’eau des marigots ou de la rivière avec tous les risques sanitaires », raconte le correspondant de Radio Ndeke Luka.
Trouver de l’eau potable à Bria (nord-est) est aussi un parcours de combattant. La ville ne dispose que de 8 pompes manuelles. Selon les chiffres des services hospitaliers, 0,1% de la population accède à l’eau potable. L’eau courante est inexistante.
Selon les sources de Radio Ndeke Luka, « ce dysfonctionnement vient du fait que lors des affrontements sanglants en septembre 201, entre les principales ethnies de cette région que sont les Ronga et les Goula, plusieurs puits ont été fermés. Certains belligérants ont préféré jeté les cadavres dans les puits pour effacer les traces des crimes commis ».
La planète célèbre ce 22 mars 2012, la  journée mondiale de l’eau sur le thème « Sécurité de l’eau et de l’alimentation ». Cette journée a été recommandée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement en 1992, et exécuté pour la première fois le 22 Mars 1993.
A travers cette journée, les Nations Unies ont voulu attirer l’attention du public ainsi que les dirigeants  sur l’importance de l’eau et soutenir la gestion durable des ressources en eau douce.

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